Titre : | Mines et métallurgies en Gaule à la fin de l’âge du Fer et à l’époque romaine |
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Auteurs : | DOMERGUE Claude, Auteur ; SERNEELS Vincent, Auteur ; CAUUET Béatrice, Auteur ; PAILLER Jean-Marie, Auteur ; ORZECHOWSKI Simon, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Format : | pp. 131-162 / ill., cartes, bibliogr |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thématiques Antiquité , Archéologie , Argent , Celte , Cévennes , Cuivre , Étain , Fer , Gaulois , Histoire , Lozère , Métallurgie , Mine , Mont Lozère , Or , Plomb , Romain |
Résumé : | On présente d’abord un bilan de l’activité minière en Gaule, à l’époque gauloise et après la conquête romaine. À la première période, l’exploitation de l’or (Limousin) et du fer (centre et centre-ouest) a été importante, celle du plomb-argent et du cuivre beaucoup moins. À l’époque romaine, les mines d’or du Limousin sont stoppées ; les mines de fer se développent, celles de plomb-argent et de cuivre également, mais moins. L’étain reste un problème pour les deux périodes, malgré les traces d’exploitation romaine en Bretagne. Subsistent aussi des inconnues : les mines “anciennes” qui sont encore mal datées et peuvent révéler des surprises. Globalement cependant, l’activité minière a été plus forte à l’époque romaine qu’à l’époque gauloise. Le niveau technique des mines (cf. Limousin) et des métallurgies gauloises (cf. centres sidérurgiques de l’Yonne et de la Sarthe) a été élevé. Les mines gallo-romaines ont sûrement bénéficié du savoir-faire acquis par les mineurs gaulois. Le point de vue est un peu différent si on considère globalement l’art des mines romain : de quelles techniques typiquement gauloises s’est-il enrichi ? L’art des mines en général est d’abord constitué d’un savoir-faire ancestral, dont l’origine reste obscure : on le fait remonter aux mines de silex néolithiques. Le cas est différent lorsqu’il s’agit de techniques spécifiques dont on peut établir le lieu et la date d’origine. On peut ainsi s’interroger sur la possible origine gauloise (ou celtique) du travers-banc d’exhaure, de telle méthode de boisage, de l’exploitation hydraulique de gisements alluviaux ou de tel type de fourneau de réduction du fer. Toute production suppose une organisation. Le développement des mines après la conquête doit beaucoup à l’organisation romaine, que révèlent à la fois l’archéologie (Montagne Noire, Morvan) et l’épigraphie (ferrariae). Une organisation gauloise antérieure semble aussi transparaître dans des toponymes ou des noms de magistrats gallo-romains. (Résumé de l'éditeur) |
Note de contenu : | Article en ligne à l'adresse ci-dessous. Également disponible au format PDF, s'adresser au centre de documentation et d'archives. |
En ligne : | https://www.academia.edu/attachments/45069557/download_file?st=MTQ3MDIxNTMyNCwxOTQuNTEuMjI3LjE0LDE1NzM1NDgz&s=swp-toolbar |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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17155 | DOC EN LIGNE - DOC EN PDF | Ouvrage | 01 Génolhac | 1 Fonds Cévennes | Exclu du prêt |
Documents numériques (1)
Mines et métallurgies en Gaule à la fin de l’âge du Fer et à l’époque romaine URL |
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